Assis les pieds dans le vide

Kenshin était arrivé quelques heures plus tôt, portant son kimono blanc à rebords noirs. Il avait ses cheveux rassembler en une belle coiffure, son masque ne laissant apparaitre qu'une bordure pale de peau douce. Il s'était assis sur le bord du pont laissant ses jambes pendre dans le vide. Une douce attirance l'incitait à plonger, à mourir, à fuir mais l avait tellement à faire et en même temps si peu de choses. Il fixait l'eau qui coulait sous lui, comme son sang dans ses veines. Il se noyait dedans, perdu dans sa profondeur d'âme et de coeur. Il sentait le vent froid de la nuit venant qui s'engouffrait dans le bas de son kimono et qui glacait les moindres parties de ses jambes.

La tête baissée il suppiait, suppliait de fair une bonne rencontre etd'avoir sa dose ... Maintenant il commencait à trembler non pas de froid mais de manque, d'envie. Il ne savait que faire. Il leva la tête et passa sa main dans ses cheveux tout en fermant les yeux pour apaiser son envie si forte soit elle, laissant ses émotions gagner son coeur froid. Il s'aggripait d ses mains freles sur le bord du pont tout en tremblant, ses forces sacroitant à chaque respiration. Il serrait le bord et enfoncait ses ongles dans la chair du bois ...

Jin avait envie de sortir un peu. Bien sûr, un homme de son importance est toujours suivit par nombres de gardes plus ou moins discrets destinés à le protéger en cas d’attaque. Lui-même est bien armé pour parer à toute éventualité. Non que Jin soit en permanence apeuré par une quelconque agression, mais il prend toujours des précautions qu’il juge nécessaire. La terreur, c’est lui qui la répand ou la fait répandre. Jamais il n’a eut peur de quoi que ce soit ou de qui que ce soir, il ne va pas commencer maintenant.

Se promenant sur le pont, il voit dans cet ouvrage un symbole. Celui de l’union entre deux mondes. Un peu comme les neutres essayant de joindre deux choses aussi diamétralement opposés comme le bien et le mal, mais aussi nécessaires et complémentaires. Une main dans une poche, les cheveux au vent et jouant avec une pièce d’argent, Jin n’a visiblement rien d’un roi ou même d’une personne dangereuse, erreur que personne ne peut s’aviser de se permettre de faire s’il tient à vivre plus longtemps.

Avisant le décor autour de lui, il vit une personne assise au bord du pont. Vêtu d’un kimono, d’un grand chapeau, la personne semblait fragile comme une personne qui a consommé quelque chose de malsain. Un être qui rebuterait n’importe qui, mais qui, au contraire, intriguait le roi.

"-Tu somnoles au bord du pont ? Guère l’endroit pour faire une sieste."

La voix de Jin est glaciale, sans aucune émotion. Ce dernier s’accoude à la rambarde du pont et contemple l’eau, aussi lisse qu’un miroir.

[ j'ai pas de chapeau, j'ai juste un masque et mes cheveux lol ]

Ses cheveux se laissan emporter dans les airs, tournoyant, virevoltant tels es vagues crues de novembre. Sn kimono ne dévoilant rien de sa corpulence laissait de lui une image féminine plutot que masculine. Il replaca ses cheveux et , gracieusement, d'une légèreté tremblante, il sauta de la rembarbe, fit passer ses jambes au dessus du bord du pont et atterrit jambe tendues à coté du jeuen homme attirant mais froid. il le regarda de sorte à ce que le jeune homme pouvat voir ses yeux ébène.

somnolait serai mieux que se laisser mourir dans des pensées noires ou belles ... je me laissai emporté par une envie ...

par politesse il s'inclina très bas ... son genoux toucha le sol et il posa ses mains à terre et se releva. Il ne souria pas mais lui dit

je me nomme Kenshin ... et je suis sur se pont pour achever un désir ...

Il regarda l'horizon plat et froid tel un bloc de glace. Il scrutait le temps, inflexible tandis que ses mains tremblaient ... Il la posa sur la rembarbe et malheur posa sa main douce et froide sur celle du jeune homme. Sans penser à la rietirer il dit

gomenasai ! je mexcuse ...

Le roi regarde l’individu en kimono effectué une pirouette sans une once d’émotion. Cela lui est aussi indifférent que les libellules volant au-dessus de l’eau. Les yeux glacés de Jin se posèrent sur de la personne désormais à côté de lui. Malgré de cette dernière, il peut conclure, sans trop d’erreurs, que celle-ci est un homme.

"-Une envie ?"

Jin avait dit cela sans émotions, comme une simple constatation avec un intérêt minime. Il regarde l’homme s’incliner très bas, sans le savoir, il le salue comme les gens saluent Jin d’habitude.

"-Un désir ?"

Le souverain se moque éperdument de savoir le pourquoi de la présence de cet homme étrange sur le pont. Jin n’a aucun geste, lorsque l’homme au masque pose sa main sur la sienne. Il se contente juste de retirer cette dernière, alors que des cliquetis de métal se font entendre dans les fourrés suivit d’éclats de lumière fugace. Nombre d’hommes sont massés, cachés dans les fourrés, prêts à dégainer des lames et trancher en deux l’impudent qui essaierait de tenter quoi que ce soit d’agressif envers le souverain. Le jeun homme blond ne dit mot se contentant de regarder la surface lisse de l’eau. Un homme vêtu de noir se précipite vers lui et lui dit quelques mot à l’oreille.

"-Je vois. Ne fais rien contente-toi de continuer à la surveiller."

L’homme acquiesce et s’éclipse aussi vite qu’il est venu. Le souverain pose, après l’avoir porter à ses lèvres, une pièce d’or sur la rambarde.

"-Je crains de devoir écourter cette entrevue qui s’annonçait passionnante. Nous aurons sûrement l’occasion de nous revoir, si mon travail n’exige pas trop de mon temps."

Jin s’éloigne un peu, mais s’arrête après quelques pas et tourne la tête, un sourire étrange.

"-Je m’appelle Jin Black et je suis le souverain de Sadimus. Je te laisse cette pièce en souvenir et dans l’attente d’un prochaine rencontre."

Le jeune homme tourne de nouveau la tête devant lui. Il sort une pièce d’argent de sa poche et salue l’homme au masque d’une main levée paume dirigée vers celui-ci.

"-Sayonara, messire Kenshin."

Jin quitte lentement le pont pour une destination inconnue, jouant toujours avec sa pièce. Des bruits dans les fourrés indiquent les hommes qui veillent à sa sécurité le suivent comme son ombre.

[=> La potence]

Vitany n'avait aucune envie de rester chez elle, sans rien faire. C'est donc en soupirant d'ennuie qu'elle était sortie au village.
La jeune fille avait déjà visité quelques lieux. La potence l'avait intrigué, mais elle s'était enfuie après avoir vu une personne se faire pendre. C'est après avoir vomi dans une petite ruelle qu'elle continua son entrevue de l'endroit.

- Il y a si peu de monde...

Déçue, manquant d'agitation et de rencontres intéressantes, elle avait fini par s'écarter du centre du village. La maigre animation ne l'assouvissait pas, autant aller au calme total, loin des autres.

La brise la fit fermer son gilet blanc crème par de petits boutons ronds et noirs ainsi que de ramener son châle cramoisi sur ses épaules. Son corps grelottant se calma quelque peu. A pas lents, elle se dirigea inconsciemment vers a rivière. A sa limite, posant un pied sur le bois du pont, elle s'aperçut seulement qu'elle avait croisé quelqu'un. Se retournant, elle ne put s'empêcher de rougir ; l'homme devait être riche, si beau, si soigné, si bien sapé, jouant avec autant de négligence avec une pièce de monnaie. Frôlant l'admiration sur cet inconnu - la demoiselle était un peu inculte et s'intéressait peu à son gouvernement et celui des autres clans, ainsi elle ne reconnut même pas le dirigeant des Sidamus - elle se retourna et continua son chemin sur le pont. Vitany pensait s'y arrêter, et se laisser vaguer sur les flots de la large rivière, aux doux et brefs clapotis provoqués par les gouttes tombant des feuilles humides des arbres, ou par la rainette sautant d'une pierre glissante à l'autre. Le temps était chargé, frais, et le vent s'intensifiait, lui sembla-t-elle.

Héroïne vit quand même la personne masquée, habillée d'un kimono. L'assemblage du kimono lui indiqua que cette personne était un homme, mais elle en doutait par la peau pâle à peine visible et par la silhouette. Elle n'osa pas s'adresser à cet être un peu étrange, intriguée, curieuse, elle le regarda longuement, sans aucune pudeur.